Réseaux sociaux, dématérialisation des supports, modélisation informatique, nouveaux espaces, etc. La virtualité est aujourd’hui présente dans de nombreux domaines, sinon dans tous. Pour ce numéro spécial qui sortira à la mi-octobre, le magazine Savoir(s) tente de confronter cet outil virtuel à cette science du réel… en train de se faire.
D’emblée, la problématique est posée : « Le virtuel, allié technologique du réel ». Pas de crainte spécifique à avoir face à cet environnement. L’université, au travers de ses différentes activités, le considère bien comme un outil indispensable, dont il est nécessaire de bien cerner les objectifs attendus. Dans le domaine de la recherche, c’est un outil précieux qui permet de recréer et d’étudier le vivant de manière de plus en plus précise. Pour ce qui est de la formation, le développement de plateformes d’enseignement à distance ou la création de serious games nécessitent de bien articuler cette virtualité avec la réalité pédagogique du présentiel. Le virtuel est également ce prolongement du réel cher aux réseaux sociaux, qui là aussi génère de nouveaux codes et de nouvelles cultures. Le virtuel peut également ouvrir des champs d’études et d’expérimentations dans des mondes créés de toutes pièces numériques. Dans le domaine patrimonial, il permet de reconstituer le réel, de redonner corps au passé pour mieux l’étudier. Autant de sujets qui se déploient au fil des pages de ce numéro spécial.
Le virtuel n’ôte rien à l’aura de l’objet
Comme le souligne Mathieu Schneider, vice-président Culture, sciences en sociétés dans son édito, « Le virtuel n’ôte rien à l’aura de l’objet, dans sa matérialité et dans son authenticité. Il ne le rend que plus rare et donc plus précieux ». Dans un entretien en ouverture du magazine, Françoise Longy, maître de conférences en philosophie, ajoute également : « Plus l’autonomie est donnée aux machines, plus on peine à identifier la chaîne de commandes. Le danger est d’aller vers une dissolution des responsabilités ». Un scénario qui n’est pas sans rappeler un thème de science-fiction où ce sont les machines qui prennent le dessus. Restons réels et gardons la main !
À l’initiative de l’association Erasmus Student Network, les étudiants ont pu s’essayer à la technique du light painting.
Cette technique de prise de vue photographique consiste à utiliser un temps d'exposition long dans un environnement sombre en y déplaçant une source de lumière ou en bougeant l'appareil photo. Une initiative qui a inspiré les étudiants : spécial dédicace à la ville de Strasbourg !
Yahya, Delphine, Rudolph et Anne-Christine sont partis six mois ou un an, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Slovaquie et au Danemark. Ils nous racontent tous les bénéfices qu’ils ont retirés de leur expérience.
Avec les International Celebration Days (du 12 au 19 octobre), l’occasion était toute trouvée pour revenir en vidéo sur quatre parcours emblématiques réalisés en Europe grâce à Erasmus+. Après les témoignages de Tatiana, Zora et Camille, la preuve qu’on apprend toujours avec Erasmus+ ! Ce troisième épisode clôt notre série de vidéos réalisées à l’occasion des 30 ans du programme Erasmus+, en 2017. Merci à tous les volontaires pour leurs témoignages sincères !
Plusieurs événements incontournables rythmeront l'année universitaire 2017-2018 à l’Université de Strasbourg. A vos agendas !
Les ordonnances sont-elles utilisées pour la première fois par un gouvernement français ? L'Allemagne a-t-elle connu une baisse très importante de son chômage après sa réforme du Code du travail ? Les délégués syndicaux vont-ils disparaître sous leur forme actuelle ? Autant de questions soulevées par la réforme du Code du travail et auxquelles Internet et les réseaux sociaux n'apportent pas toujours des réponses claires.
C'est pour lutter contre la désinformation et les approximations que l'Université de Strasbourg a lancé sa campagne « Contre les idées reçues ». Les deux premiers intervenants décortiquent la réforme lancée par Emmanuel Macron. Petit point en vidéo sur les idées reçues les plus répandues.
Penseur transdisciplinaire du 20e siècle, ingénieur, philosophe, théoricien de la science et de l’art, Abraham Moles a peu à peu tourné son attention vers les phénomènes de la vie sociale.
Auteur d’une trentaine de livres traduits en de nombreuses langues et de plus de huit cents articles, il a attiré à son Institut au sein de l’Université de Strasbourg (Institut de psychologie sociale des communications) de nombreux chercheurs étrangers. Beaucoup ont par la suite contribué à diffuser son œuvre dans leurs pays. La multiplicité des champs couverts, des théories proposées, fait de son œuvre une référence incontournable pour tous ceux qui cherchent à dépasser l’émiettement des connaissances et à entreprendre une réflexion rigoureuse et fondamentale adaptant leurs connaissances scientifiques au monde de la psychologie et de l’art.
La conférence « La mindfulness dans la relation de soin : Établir un pont entre patients et soignants » a été donnée le 7 septembre 2017 par le renommé Saki Santorelli, directeur exécutif du Center for mindfulness (CFM), professeur à la Faculté de médecine de l'Université du Massachusetts, et directeur de la Clinique de réduction du stress basée sur la pleine conscience.
Elle s’inscrit dans la suite de la venue du Dalaï Lama à l’Université de Strasbourg le 16 septembre 2016 pour un dialogue avec la communauté scientifique autour des interactions entre la science, l’engagement et la méditation, et de la conférence de Jon Kabat-Zinn « Méditation et médecine du corps-esprit » en novembre 2016.
Retrouvez l'agenda des événements à venir sur le portail de l'université. L'affichage par jour, par semaine ou par mois et la recherche par thématique vous permettront de faire votre choix parmi l'ensemble des propositions.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 17 octobre midi pour une parution le vendredi 20 octobre 2017. Consultez les dates des prochains numéros.